Comment les eaux sont arrivées à Versailles
Versailles, le plus triste et le plus ingrat de tous les lieux, sans vue, sans bois, sans eau, sans terre, parce que tout est sable mouvant et marécage.
Saint-Simon
Après l’humiliation de Vaux-le-Vicomte, c’est en ces lieux que Louis XIV avait décidé de faire construire un château et d’y amener de l’eau pour alimenter les fontaines du parc. Malheureusement, Versailles n’est pas Vaux-le-Vicomte. Comme l’a écrit le duc de Saint-Simon, on pouvait difficilement trouver lieu plus hostile. Il a fallu remblayer, terrasser, et surtout, il a fallu chercher l’eau… très loin et au prix d’avancées techniques nouvelles, mais aussi d’un coup humain exorbitant.
Habitant dans les environs de Versailles, je me suis intéressé aux vestiges des aqueducs et rigoles qui ont amené l’eau à Versailles, à leur histoire, ainsi qu’à parcourir la région pour découvrir ces vestiges parfois méconnus. En simple amateur, je propose ici quelques éléments pour découvrir cette histoire et ces vestiges.
Je vous propose d’abord un petit quizz : si les eaux de Versailles m’étaient contées.
Vous trouverez ici :
Les traces au format gpx des aqueducs et rigoles
Je me suis aussi amusé à retrouver un certain nombre de regards ou de bornes royales plus ou moins cachés par le temps et la végétation.
Une promenade en VTT le long du “grand lit de rivière”, aqueduc de 35 km entre Rambouillet et Versailles.